Projet : «Créer des terres d’opportunités au Sahel» 

Dans le contexte actuel du développement rural dans les pays sahéliens, les brousses appartiennent à tous et à personne à la fois ; tout le monde en abuse sans que personne ne s’en occupe réellement, pendant que la pression anthropique s’exacerbe. Cette tragédie du bien commun qui en découle se caractérise par la dégradation rapide des forêts et des sols, et la banqueroute écologique. En conséquence,  les sécheresses, la pauvreté, et le déficit alimentaire et nutritionnel exacerbent à travers l’ensemble de la région. Dans ce contexte, après l’insécurité exacerbée par les attaques terroristes, la protection de l’environnement et la bonne gestion des ressources naturelles s’imposent à nos pays comme étant les priorités majeures dans le cadre de notre lutte pour la souveraineté dans ce concert des nations et des peuples. Dans beaucoup de localités des régions du centre-est et du centre-sud en particulier, les effets de la désertification et du changement climatique sont devenus si préoccupants qu’il faut des interventions impératives pour éviter à ces régions l’expérience des régions plus nordiques. 

Le Projet : « Créer des terres d’opportunités au Sahel», financé par le Ministère italien de la Transition Écologique, à travers le Mécanisme Mondial de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification, est mis en œuvre par l’UICN dans trois pays dont le Burkina Faso, le Ghana et le Niger, dans l’optique de transformer les moyens de subsistance grâce à la restauration du paysage.  Au niveau du Burkina Faso en particulier, le projet est conduit par le consortium composé de l’UICN, l’ONG Africa’s Sustainable Dévelopment Council (ASUDEC), l’Institut de l’Environnement et de Recherche Agricole (INERA) et le Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD) suivant une approche participative avec les Collectivités Territoriales, les bénéficiaires organisés ou pas en groupements ou associations faitières, les services techniques déconcentrés de l’Etat, la Chefferie coutumière, etc.

 L’entreprenariat forestier que prône l’ONG ASUDEC contribuera beaucoup à l’atteinte des objectifs du projet dans la mesure où, en appliquant les bonnes pratiques de gestion, les promoteurs pourront convertir leurs terres restaurées en opportunités économiques très rentables dont l’exploitation judicieuse garantira la durabilité des paysages réhabilités contre les effets du changement climatique.  En clair, les impacts économiques de l’entreprenariat forestier et la multiplicité de ses valeurs ajoutées démontreront la bonté, la beauté, la diversité et la complexité de la nature, et partant, la nécessité de la préserver à jamais. 

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